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CINE CLUB ... L'ÎLE VERTE
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21 mai 2013

The Brink's Job de William Friedkin.1978

 

Dernier coup de cœur ( la liste est longue, mon cœur est vaste ), emprunté à la médiathèque Fellini The Brink's Job ( titre français : Têtes vides cherchent coffre plein !!!) il faut toujours voir les films en vo, idem pour les titres, attention le dvd de la médiathéque a une autre affiche en couverture.

tetes-vides-cherchent-coffres-pleins

Après avoir explosé le box office avec L'exorciste et French Connexion WF a du mal a se remettre de l'échec de Sorcerer ( son adaptation Du salaire de la peur, toujours pas vu à cette heure ), il accepte facilement le projet financé par De Laurentis, connaissant comme tout américain l'histoire de ce casse du siècle datant du début des années 50, l'histoire venait d'être adaptée en roman par Noel Behn ( futur scénariste du film ) qui l'invite à rencontrer les auteurs du casse fraichement libérés et là c'est l'évidence au vu de profil de petits arnaqueurs plus proches des Pieds Nickelés que de Mission Impossible il faut en faire un comédie dans l'esprit du Pigeon de Mario Monicelli.

 

Le film est une très bonne série b, belle reconstitution du Boston des années 50 ( Dean Tavoularis ), une mise en scène classique, un très bon dosage humour ( le casse de l'usine de bubble-gum ) et de scènes de suspens et de tendresses ( le quotidien de P Falk et G Rowlands, la vie du quartier italo-américain ), une photo soignée et une distribution impeccable; Peter Falk, Peter Boyle, Warren Oates, Gena Rowlands, Paul Sorvino ..., un petit coup de griffe sur l’incompétence du FBI ( Hoover persuadé qu’il s’agit d’un complot mafioso- communiste ).

 

Ne pas manquer les bonus avec les vétérans du casse et l'anecdote (voir la couverture interne du dvd) sur l'ultime tentative d'arnaque d'un ex casseur " conseiller artistique du film" qui essaie de kidnapper la copie de montage.

 

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Commentaires
M
Quand on pense aux grands producteurs italiens de l’après guerre deux noms s’imposent De Laurentis et Carlo Ponti qui sont le reflet du cinéma italien de l'époque, alternance de films populaires et de grands auteurs en devenir, après il s'agit quand même d'auteurs qui faisaient des entrés ( Fellini, Rosselini) et souvent d'une vrai relation de confiance et d'amitié ça devient plus limite en fin de carrière ( le remake de King Kong !!!) les fins de carrière sont souvent difficiles.
M
Le Prez prend la plume ! C'est marrant de constater que De Laurentiis est à la production. Il aura vraiment bossé avec tout le monde : Bergman, Cimino, Lynch, Mann, Milius, Raimi, Scott ... et donc Friedkin. Pour le meilleur, mais bien souvent aussi pour le pire.
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