Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CINE CLUB ... L'ÎLE VERTE
CINE CLUB ... L'ÎLE VERTE
Archives
14 juillet 2013

"Sans peur et sans reproche" / "You Can't Cheat an Honest Man", film américain de Georges Marshall (1939)

Distribution : W.C. Fields (Larson E. Whipsnade), Edgar Bergen (Edgar, le grand), marionette (Charlie McCarthy), Constance Moore (Victoria Whipsnade)

Synposis : le quotidien d'un petit cirque de province, le directeur (W.C.Fields) mène sa troupe à la baguette en fuyant ses créanciers et en essayant d'éloigner sa fille du ventriloque vedette : Edgar le grand.

Premier film de Fields chez Universal après une carrière déja fort longue (début professionel en 1891, à l'âge de onze ans !), mais qui n'a percé véritablement au cinéma qu'avec le parlant et la découverte de sa voix hargneuse si particulière.

il_fullxfull

Considéré par certains comme le début de sa chute, sa période Universal est un peu plus faible, j'en conviens. Les films deviennent un mélange de romance et de comédie plus que de burlesque et celui ci ne fait pas exception, mais il conserve du charme, si l'on se concentre sur Fields et son personnage de râleur misanthrope. Ses films bâtis sur des histoires toujours écrites par lui (et surtout pour lui), où il recycle tours de jonglage, jeux de mots, gimmick, font  de ce clown excentrique (et légèrement incontrôlable) le dernier représentant à Hollywood du vaudeville.

Et comment ne pas aimer un homme capable de dire « Je n’ai pas de préjugés. Je déteste pareillement tout le monde. »

 

Publicité
Commentaires
M
Certains longs métrages tiennent la route (The Dentist) mais comme tu le dis les films n'ont d'intérêt que grâce à lui, ce qui n'est déjà pas mal et ce qui est aussi le cas des Marx Bro et des Laurel et Hardy tardifs... une suite de gags plus ou moins reliés par une histoire. Nous sommes à la fin des années 30 le burlesque a vécu. remplacé par la comédie.
M
J'avais vu les courts-métrages du DVD "Les Pionners du burlesque". J'avoue que je m'attendais à mieux, vu la réputation de Fields. Les films n'avaient d'intérêt que grâce à lui ...
Publicité