Jouons un peu avec... le cinéma d'exploitation.
Sauras-tu découvrir cette semaine quel classique du cinéma d'exploitation rejouent ces fans qui s'échappent du cinéma Colonial àPhoenixville USA, lors de l'hommage annuel ? Une salle qui propose pourtant (en plus de l'air conditionné en lettres de deux métres de haut) un "midnight spook show" avec Daughter of Horror, l'unique film de John Parker (1953), sorti aussi sous le titre Dementia (dispo chez BACH FILMS) - étrange hommage muet au cinéma expressionniste. A moins qu'ils ne fuient, à juste titre, la projection du deuxième film, la comédie d'horreur britannique My Son, The Vampire de John Gilling (1952), qui réalisera le très correct L'Impasse aux violences (1960) et quelques films mineurs pour la Hammer à la fin des années soixante, sorti aussi sous les titres Mother Riley Meets the Vampire, Riley contre le Vampire, Vampire over London, The Vampire and the Robot, un des derniers films de Bela Lugosi, avant son naufrage intégral avec Ed Wood.
Dans le film à découvrir, les lecteurs dotés d'une très bonne vue pourront apercevoir dans l'entrée une affiche promotionnelle de The Vampire and the Robot, réalisée dans l'urgence à partir d'une affiche de Forbidden Planet ("T'inquiète coco ! Une fille dans les bras d'un robot ça va le faire ...").
Si vous passez par Phoenixville, jetez un oeil sur l'excellente programmation "horrorclassic" de cette salle ouverte en 1903, classée "community treasure" : thecolonialtheatre.com
"Not a word is spoken - not one terror left untold !" Que dire de plus ?
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Le Prez